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haraoubia nour el houda
27 mai 2009

cl

Présentation [modifier]

La littérature du Moyen Âge est d'abord celle de l'élite féodale et reflète ses idéaux : piété, fidélité et bravoure. Le système féodal structure alors la société et se reflète dans la littérature : les scènes de guerres y sont nombreuses, la foi chrétienne omniprésente. Néanmoins, à partir de la fin du XIIe siècle, les bourgeois obtiennent, grâce à l'essor de la manufacture, des privilèges économiques et juridiques qui concurrencent les pouvoirs seigneuriaux. On voit apparaitre alors de nouvelles formes, plus satiriques comme dans le Roman de Renart, ou plus lyriques comme dans la poésie des XIVe et XVe siècles, héritière de la poésie courtoise.

Calendrier de saints, manuscrit d'origine finlandaise (v. 1340-1360)

La plupart des auteurs de cette époque nous sont inconnus ; cet anonymat n'est pas simplement causé par le manque de documents disponibles pour la période, mais aussi par une conception du rôle de l'auteur qui diffère totalement de la conception romantique actuelle. Les auteurs médiévaux se réfèrent très souvent aux antiques et aux Pères de l'Église, et tendent plus à remettre en forme ou à embellir les histoires déjà lues ou entendues qu'à en inventer de nouvelles. Même lorsqu'ils le font, ils attribuent fréquemment leur œuvre à un tiers illustre ou imaginaire. On ignore ainsi les noms des auteurs de nombreuses œuvres importantes, notamment pour le Haut Moyen Âge. Le nom des auteurs commence à intéresser le public seulement à partir du XIIe siècle.

Dans leur majorité, les textes conservés sont éloignés de la version originale de l'œuvre, parce qu'ils représentent soit la transcription des textes déclamés ou chantés, soit la copie des textes déjà transcrits. Au cours de la diffusion orale d'une œuvre, la « fidélité » à l'auteur, le plus souvent anonyme, reste très aléatoire. D'autre part, les copistes des monastères se permettent des modifications où bon leur semble. Une fois créés, les textes restent donc ouverts : chaque nouveau conteur ou copiste devient co-auteur en les modifiant selon ses propres goûts ou les goûts du jour.

La littérature médiévale a une réputation médiocre aux XVIe et XVIIe siècles. Au cours de la Renaissance par exemple, elle est traitée de « ténébreuse », d'« obscurantiste », de « barbare ». Au XIXe siècle, les Romantiques la redécouvrent, et l'apprécient à sa juste valeur. Aujourd'hui elle continue d'être lue et réinterprétée. Les mythes qu'elle a créés sont toujours source d'inspiration, comme par exemple celui de Tristan et Iseult, fondateur de la conception de l'amour occidental.

Langues [modifier]

Langues savantes [modifier]

 

Somme théologique de Thomas d'Aquin

Le latin, langue de l'Église catholique qui domine l'Europe occidentale et centrale et représente pratiquement la seule source d'éducation, est une langue répandue pour les écrits médiévaux, même dans les régions qui n'avaient jamais été romanisées. Cependant, en Europe orientale, l'influence de l'Empire byzantin et de l'Église orthodoxe font du grec et du slavon les langues dominantes.

Langues populaires

Les gens du peuple continuent d'utiliser leurs langues vernaculaires respectives, en évolution. Celles-ci se retrouvent dans un nombre d'œuvres grandissant, par exemple la Chanson de Roland (ancien français), le Beowulf (vieil anglais), la Chanson des Nibelungen (moyen haut-allemand) ou le Digénis Akritas (grec médiéval). Bien que ces épopées soient généralement considérées comme l'œuvre d'un seul auteur (souvent inconnu, voir ci-dessous), elles sont basées sur des récits issus de traditions orales plus anciennes, comme pouvaient l'être par exemple les épopées grecques archaïque du Cycle troyen. Ainsi, les traditions celtiques survivent dans les lais de Marie de France, le Mabinogion et le cycle arthurien.

Si les langues vernaculaires sont surtout utilisées par les gens du peuple, on peut déjà constater parmi la noblesse des écrits tant en latin que dans ces langues régionales. C'est le cas notamment des écrits de Marguerite d'Oingt au XIIIe siècle

la pléaide

Histoire [modifier]

Ce mouvement littéraire est né vers 1549 d’abord nommée la Brigade. Le souci majeur de la Brigade, élevée sous l'égide de l'helléniste Jean Dorat, est de faire reculer le « Monstre Ignorance » par la diffusion de la culture antique. Le nom du groupe est emprunté à sept autres poètes d’Alexandrie qui avaient choisi, au IIIe siècle, le nom de cette constellation pour se désigner. Outre Ronsard, la Pléiade regroupe Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans,Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle. À la mort de Jacques Peletier du Mans, Jean Dorat prendra sa place au sein de la Pléiade. C'est en 1556 que le groupe de la Pléiade prend le nom qu'on lui connaît[1].

Les idées de la Pléiade sont rassemblées dans un manifeste, Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 sous la signature de Joachim Du Bellay. Son contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue française par des emprunts, la fabrication de néologismes, le rappel de mots disparus etc.

Les membres de la Pléiade entrent dans une logique de rupture avec leurs prédécesseurs, ils rompent avec la poésie médiévale et cherchent à exercer leur art en français (« la poésie doit parler la langue du poète »). Ils constatent cependant que la langue française est pauvre et non adaptée à l’expression poétique et décident donc d’enrichir la langue par la création de néologismes issus du latin, du grec et des langues régionales. Ils défendent en même temps l’imitation des auteurs gréco-latins dans le but de s’en inspirer pour pouvoir les dépasser. Ils imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature. La Pléiade participe au développement et à la standardisation du français et joue un grand rôle dans l’œuvre de « l’illustration de la langue

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haraoubia nour el houda
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